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BUBBLE BOBBLE 4 FRIENDS : THE BARON IS BACK, notre test
Vous avez forcément déjà vu ce petit dinosaure vert qui crache des bulles, si si ! Sa création remonte à 1986 sur borne d'arcade, et Taito, déjà auteur du révolutionnaire Space Invaders, sort cette année son 13ième épisode, Bubble Bobble 4 Friends The Baron is Back. Que vaut ce jeu de plateforme multijoueurs en local ? Bonne note ou grosse bulle ?
Le but du jeu est on ne peut plus simple : à chaque tableau, il faut vaincre tous les ennemis présents en les piègeant dans des bulles, puis en éclatant ces mêmes bulles en les frappant avec vos pics ou en les écrasant. Une fois fait, vous récupérez les récompenses et vous passez au niveau suivant. Simple, je vous disais. Du moins présenté comme ça...
Et oui, il existe pas mal de subtilités compliquant pas mal les choses. Le seul moyen de tuer les ennemis est de les emprisonner dans des bulles crachées par votre petit animal et de les éclater. Vous ne pouvez pas les toucher, sinon c'est la mort assurée. Attention toutefois, si vous attendez trop, les monstres peuvent s'énerver et en sortir. Aussi, lorsque que vous piégez les adversaires, il est bon de les regrouper afin de créer une réaction en chaîne, car quand une bulle explose elle entraîne toutes celles à proximité. Et lorsque vous avez affaire à un boss, Il faudra le noyer sous une pluie de bulles jusqu'à ce qu'une énorme se forme, et bien sûr la percer pour le battre.
Autre aspect très important du gameplay est l'utilisation des bulles pour atteindre des endroits plus hauts du niveau. Une fois générée, une bulle se déplace au gré des courants d'air (matérialisés par des petites flèches qui bougent comme sur une carte météo). Il est possible de se déplacer en sautant et en s'accroupissant. Des aptitudes spéciales sont à votre disposition une fois un boss vaincu, comme par exemple lancer des bulles plus loin ou qui explosent à retardement.
Chaque ennemi éliminé vous donnera un fruit qui fera grimper votre score et restaurera le compteur des aptitudes, il faut donc faire un maximum de Comboum le plus vite possible pour obtenir beaucoup de points. Vous pourrez alors comparer vos résultats avec les joueurs du monde entier grâce à un classement en ligne.
Le jeu se compose de 5 mondes découpés en une dizaine de niveaux plus un boss. Une fois terminé, vous pouvez recommencer avec une difficulté hardcore, amenant de nouveaux tableaux. La durée de vie est également gonflée avec l'ajout du jeu original de 1986, une très bonne idée. Ce qui fait au total pas loin de 200 niveaux à vous mettre sous la dent. La difficulté est bien sûr croissante, plus vous avancez.
Le principal atout de Bubble Bobble 4 Friends est la possibilité de jouer simultanément jusqu'à 4 joueurs, sur un même écran, en coopération. La complexité de certains niveaux vont vous obliger à une coordination parfaite si vous souhaitez faire les meilleurs scores. Il peut en résulter de bons moments de rigolade ou d'engueulade, tant ça peut vite devenir un joyeux bazar à l'écran.
Au rayon des bémols, il est à noter que les déplacements sont plutôt lents : une touche de sprint aurait rendu le jeu plus fun. Le jeu de 1986 paraît plus maniable et plus sympa. Il est parfois difficile de sauter sur certaines plateformes transparentes et la hit box des ennemis est hyper sensible, pas de marge d'erreur ! L'autre grosse incompréhension est l'absence d'un mode multijoueur en ligne...
Comme indiqué dans le titre, le Baron von Bubbla est de retour dans cette édition enrichie qui sort sur PS4 et ressort donc sur Switch : le jeu est sorti sur la console de Nintendo l'année dernière et le contenu additionnel est disponible gratuitement sur le Nintendo E-Shop pour les joueurs ayant déjà acheté l'édition de base. Bon point.
Après quelques heures de jeu, il résulte de ce Bubble Booble 4 Friends The Baron is Back, un jeu "apéro", esthétiquement mignon, pour jouer jusqu'à 4, très fun mais qui ne tiendra pas en haleine très longtemps, mis à part des fans hardcore de scoring. Le gameplay est pourtant ultra simpliste et donc accessible mais qui pêche souvent dans le rythme avec des déplacements un peu mou et où la moindre faute est très vite sanctionnée. L'ajout du jeu de base, qui vient grossir le contenu, est une bonne idée et un bel hommage. Cependant, un prix peut être trop élévée pour ce type de contenu et l'absence d'un mode multijoueurs en ligne font de ce Bubble Booble un résultat mitigé. Dommage, il y avait mieux à faire...
Ce que j'ai aimé :
- jouable jusqu'à 4 joueurs en simultanée sur un même écran
- une prise en main rapide grâce à des principes de jeu très simples
- une difficulté croissante et une vraie tactique pour appréhender certains niveaux
- un vrai défi pour les amateurs de scoring
- l'ajout du jeu original de 1986
Ce que j'ai moins aimé :
- l'absence d'un mode multijoueurs en ligne
- des déplacements lents, pas de sprint
- le jeu original paraît souvent plus maniable
- très exigeant malgré tout, aucune erreur ne sera pardonnée, avis aux amateurs
- graphiquement migon mais faiblard quand même
Bubble Bobble 4 Friends The Baron Is Back (Disponible à l'achat dans cet article ) est disponible depuis le 19 novembre 2020 sur PS4 et Switch, en version physique et digitale, au prix de 39.99€.
On en parle sur le serveur Discord !
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F1 2020, toujours en pole position ? Notre Test !
La saison de Formule 1 a repris depuis peu et c'est ce moment que choisit Codemasters pour nous proposer la nouvelle itération du jeu officiel de ce sport mécanique, F1 2020. L'édition 2019 frisait déjà la perfection, qu'en est-il cette année ?
SANS MAITRISE, LA PUISSANCE N'EST RIEN
Attaquons tout de suite, dès le premier virage, par LA nouveauté de ce F1 2020, à savoir le mode "Mon écurie". Vous voilà propulsé 11e équipe du paddock, et, en tant que pilote et propriétaire de l'écurie, vous allez devoir tout gérer ! Cela commence par le choix du sponsor principal, qui vous fixera des objectifs à atteindre, le choix du motoriste, le recrutement du second pilote ainsi que les couleurs que vous allez arborer pendant la saison (emblème, monoplace et combinaison). Avant tout, vous aurez créé votre avatar, en choisissant un visage, un nom et une nationalité.
Toutes ces données seront gérées par un budget que vous devrez équilibrer pour porter votre équipe vers les sommets, car rien n'est gratuit, surtout en Formule 1, et c'est une véritable entreprise que vous devrez diriger. En effet, dans ce sport, sans une équipe performante à tous les étages, même le meilleur pilote n'est rien !
Tel un PDG, vous pourrez décider des orientations à suivre pour améliorer vos monoplaces via un arbre de compétences R & D. Dépensez les points gagnés sur les courses pour lancer le développenment de telle ou telle recherche sur la puissance du moteur ou l'aérodynamisme. Il faudra être stratégique et ne pas vouloir être trop rapide sous peine de voir ses efforts échouer. En effet, le pourcentage d'échec augmente si vous voulez aller plus vite que le temps requis. Mais si vous réussissez, vous gagnerez un temps précieux.
Le temps, justement, est une donnée primordiale en F1 et il faudra aussi gérer l'emploi du temps de vos équipe entre les week-ends de courses, en planifaint des activités comme des team-building ou en assistant à des évènements ESport, afin d'améliorer le moral des troupes et surtout gagner des revenus nécessaires pour boucler la saison.
Régulièrement, vous devrez faire face à la presse pour répondre à leurs questions. Plusieurs choix de réponses s'offrent à vous, et, selon vos réactions, cela affectera votre popularité, la motivation de votre coéquipier ou le moral de vos équipes R & D. Malheuresement, ces phases sont trop répétitives dans la forme même si les questions sont variées et apportent de vrais bonus.
En plus de ça, vous devrez faire attention à l'usure des pièces, en respectant les (nombreux) règlements officiels et essayer d'engager un nouveau pilote, plus prestigieux, pour les saisons suivantes via un système d'enchères.
Ce mode de jeu est vraiment le coeur de ce F1 2020 et vous fera ressentir les vraies sensations intenses d'une saison de Formule 1, sous tous ses aspects.
L'ESTOMAC DANS L'ÉTALON
Si le gestion n'est pas trop votre truc, et que vous voulez uniquement sentir l'odeur de la gomme sur l'asphalte, vous pourrez vous tourner vers le mode "Carrière". On regretta cependant que ce dernier ne soit qu'une version allégée de "Mon écurie".
Il sera seulement question de gérer la R & D ainsi que le calendrier. La presse sera toujours de la partie. Vous aurez le choix de faire vos preuves en F2, histoire de vous aguerrir et vous forgez une réputation, ou bien de commencer directement dans la cour des grands.
Vous aurez aussi la possibilité d'entretenir une rivalité avec un autre pilote de la grille. Pendant les interviews, vous définissez votre rival et ensuite, à vous de faire mieux que lui pendant le week end afin de remporter des points d'expérience bonus. Vous pourrez transformez ces points à la fin de chaque course pour débloquer des tenues, des célébrations ... À noter que ces deux systèmes sont présents dans le mode "Mon écurie".
Pour déverrouiller ces récompenses, il existe d'ailleurs une monnaie virtuelle, le Podium Pass.
EN HAUT DU PODIUM
Graphiquement, le titre est quasi irréprochable. Il inclut tous les circuits du championnat, même les nouveaux que sont le Grand Prix du Vietnam ainsi que l'impressionnant tracé de Zandvoort aux Pays Bas. La météo dynamique rend les courses plus réalistes que jamais.
Les sensations de conduite sont très bonnes et l'utilisation d'un volant est fortement recommandée, la conduite à la manette n'étant pas du tout optimale. Il existe une tonne de paramètres et on saluera cependant l'ajout d'un mode de réglages pour débutants et joueurs occasionnels, appelé "décontracté", qui rend les menus plus simples, tout en donnant une meilleure adhérence dans les surfaces hors pistes, en automatisant le freinage et en autorisant le flashback, qui vous permet de revenir quelques secondes en arrière si sous avez fait une erreur. Bien sûr, tous ces paramètres sont activables uniquement en hors ligne.
Car bien sûr, il y a toujours, bien entendu, les traditionnels modes "Online" (avec épreuves hebdomadaires et ligues), "Contre La Montre", "Grand Prix" et "Championnat". On appréciera grandement l'ajout de monoplaces qui ont fait les grandes heures de la F1. Il y a même un volet ESport, si vous êtes intéressé par la compétition de haut niveau.
Dernière nouveauté, et pas des moindres, le retour de l'écran partagé ! Cette fonctionnalité avait disparue depuis 2014 et vous pourrez, de nouveau, vous affrontez, sur le même canapé, pendant un Grand Prix, des qualifs à la course du dimanche.
Pour finir, Codemasters a décidé, cette année, de rendre hommage à Michael Schumacher dans son édition Deluxe. Vous pourrez retrouver ses voitures iconiques (la Benetton B194 et B195, la Jordan 191 et les Ferrari F1-2000 et F2004) ainsi que ses casques, combinaisons et célébrations de podium.
La série de jeux F1 est la seule sur le marché. Il serait tentant pour les Britanniques de Codemasters de nous proposer chaque année la même version, en modifaint juste les noms. Mais il n'en est rien ! Les développeurs ont encore repoussé leurs limites en nous offrant un nouveau mode de jeu très prenant. Tous les fans de ce sport seront ravis de patienter entre deux Grands Prix en mettant la main sur cette nouvelle pépite de simulation très complète.
Ce que j'ai aimé :
- un jeu pour les fans de F1
- le mode "Mon écurie"
- de très bonnes sensations de conduite
- beaucoup de paramètres, notamment une version simplifiée pour les débutants
- le retour de l'écran partagé
- les voitures rétro
Ce que j'ai moins aimé :
- un jeu pour les fans de F1
- Les interviews avec les journalistes trop répétitives
- le mode "Carrière" n'est qu'une version light de "Mon écurie"
F1 2020 est disponible depuis le 10 juillet 2020 sur PS4, XBox One et PC en version physique et dématérialisée
M4d_M4x
BOB l’Eponge Bataille pour Bikini Bottom Réhydraté, notre Test !
Description du jeu :
En 2003 nous avions eu le droit à Bob l’Eponge bataille pour Bikini Bottom sur plusieurs consoles dont la Gamecube, la Playstation 2 et même la Game Boy Advance. Et bien c’est 17 ans plus tard que celui qui est considéré comme le meilleur jeux bob l’éponge, se donne un coup de jeune pour ressortir dans une version remasterisée sur les plateformes de 2020, à savoir Xbox One, Switch, Playstation 4 et PC.
Autant dire que ce jeu n’a pas pris une seule ride et est encore très jouable aujourd’hui, il plaira sans nul doute à la jeune clientèle de 2020 qui n’a pas connu l’édition à sa sortie en 2003.
Nous démarrons donc notre aventure au contrôle de notre ami qui vit dans un ananas en mer et on apprend très simplement avec une cinématique que Plankton a créé une armée de robot pour anéantir Bikini Bottom, cependant il perd le contrôle de son armée et c’est à vous de débarrasser la ville de cette invasion mécanique.
Durant votre aventure vous pourrez parcourir une multitude de lieux et rencontrer bon nombre de personnages de l’univers Bob L’éponge. Vous allez être amené également à incarner Bob, Patrick l’étoile de mer et Sandy l’écureuil, chacun disposant de son caractère et capacités. Le jeu est considéré comme un platformeur 3D très chatoyant.
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Un gameplay simple mais efficace,
Pour ce qui est donc du gameplay, il est des plus basique mais vous allez très clairement vous amuser sur cette opus 2020. Le but ici est de récupérer des Spatules dorées disséminées dans les nombreux niveaux, vous pourrez les trouver en vous baladant simplement, en effectuant des missions pour les habitants de Bikini Bottom, en récupérant les chaussettes de Patrick (Oui, ce n’est parce qu’on est une étoile de mer qu’on ne peut pas mettre de chaussettes) et enfin en rapportant des « objets brillants » laissés par les robots sur votre parcours à Monsieur Krabbs toujours obnubilé par le pognon. Ces objets brillants vous serviront également à déverrouiller de nouvelles zones à explorer.
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Comme indiqué précédemment, chaque personnage jouable dispose de capacités propre. Bob l’éponge peut effectuer un saut bubulle pour détruire des objets surélevés ainsi qu’utiliser son attaque bulle de bowling qui comme son nom l’indique lui permet de lancer une bulle à la façon d’une boule de bowling, Bob peut aussi se changer lui-même en boule de bowling pour gagner en vitesse sur certains passages.
Patrick l’étoile de mer est la force de cette équipe, il est le seul à pouvoir soulever des objets et des ennemies pour les lancer sur des interrupteurs ou d’autres objets. Quant à Sandy l’écureuil Texan, elle est équipée de son lasso qui lui permet de planer dans les airs et d’agripper des objets pour se balancer de plateformes en plateformes. Le jeu nous amènera à changer de personnage via des arrêts de bus disposés un peu partout sur le terrain de jeu, sur ce point le joueur est beaucoup guidé !
Une œuvre fidéle !
Ce jeu est clairement recommandé pour les fans du dessin animé Bob l’Eponge, on y retrouve énormément de personnages de la série avec en prime le même doublage ! Ce qui est une attention bien aimable des développeurs. Les boss eux aussi sont des personnages bien connu comme le roi des méduses. On y retrouve beaucoup de lieux emblématiques de la série notamment le quartier de Bob l’éponge, le Crabe Croustillant et le dôme de Sandy l’écureuil, à cela se rajoute un Sound design très fidèle lui aussi à la série, bien que les boucles musicales soient trop répétitifs. Avec cette recette, l’immersion dans le l’univers Bob l’Eponge est totale ! Petit coup de cœur pour le tableau disposé sur le mur de la maison de Carlo Tentacule.
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Passage à la HD réussi !
Cette édition réhydratée apporte bien sur son petit lot de nouveautés comparé à l’original. Le passage à la HD dévoile une colorimétrie des plus chatoyantes, l’aspect dessin animé est mieux rendu que dans la version de 2003, les textures son certes plutôt pauvres mais rendent le côté cartoon. Les cinématiques sont de très bonnes factures pour une nintendo Switch, mais très souvent, les mouvements des lèvres ne suivent pas les dialogues, erreur de développement ou juste erreur de synchronisation lors du passage à la VF. Les personnages ont donc un meilleur rendu que dans la version d’origine, l’ensemble est agréable à l’œil et encore une fois fidèle !
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Conclusion...
Cette édition réhydratée a le mérite d’exister, le jeu reste un bon divertissement qui va s’adresser aux nouveaux joueurs n’ayant pas connu la version de 2003, je pense ici à un public d’enfant avoisinant la dizaine d’année, dans le cas contraire les joueurs devront se contenter d’une refonte graphique et du mode multijoueur peu intéressant je pense pour ce qui connaissent déjà le jeu.
Points Positifs
- Un meilleur rendu que la version de 2003, et donc un univers agréable à explorer,
- Bande son sympa mais qui peut être répétitive,
- Un gameplay encore plaisant et ludique même en 2020.
Points Négatifs
- Meilleur rendu mais au final peu d’ajout par rapport à la version de 2003,
- Un jeu visiblement moins bien supporté par la nintendo Switch, provoquant des bugs d’affichages,
- Bande-son redondante,
- On passe beaucoup de temps à ramasser les objets pour un 100% peu intéressant.
Ce test a été réalisé sur Nintendo Switch. Le jeu est disponible depuis le 23 Juin 2020 sur PS4, Xbox One, Switch et PC. Retrouvez ici les disponibilités du jeu !
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DELIVER US THE MOON, notre test lunaire !
Imaginez un futur, peut-être pas si lointain, où toutes les ressources de la planète sont épuisées...
En 2030, cette grave crise énergétique frappe la Terre. L'Humanité est sous le choc mais ne se laisse pas abattre. Les nations du monde s'unissent et créent la World Space Agency. Les meilleurs scientifiques se mettent à pied d'oeuvre et se tournent vers la Lune, et ses réserves naturelles en Helium-3 pour trouver la solution. Deux ans plus tard, la colonisation commence et un moyen de transmission de l'énergie par micro-ondes est mis en place. La Planète Bleue est sauvée !!
Mais en 2054, l'émission se coupe brutalement et la colonie lunaire ne répond plus. L'Agence est dissoute et la suface de la Terre devient petit à petit inhabitable, à cause de l'extension des déserts et la montée des océans. La fin semble inéluctable.
Cependant, en 2059, des renégats de la WSA montent une ultime opération de sauvetage et vous êtes envoyé vers la Lune, seul, pour tenter de tout rallumer, découvrir ce qu'il s'est passé et redonner un espoir à l'espèce humaine.
Voilà le décor est planté et vous êtes embarqué dans une mission qui s'annonce, peut être, sans retour.
Qui n'a jamais rêvé de devenir astronaute ? L'espace fascine l'Humanité et les Néerlandais de KeokeN Interactive ont réussi à capter cet esprit d'aventure spatiale.
L'expérience se veut comme un jeu narratif. Il va falloir progresser dans la station à la recherche d'indices pour mener votre enquête et remonter les faits. Bien sûr, une masse de documents, de mails, d'échos sont à dénicher pour comprendre ce qui a cloché sur ce caillou. Mais plusieurs phases d'action vont venir ponctuer votre parcours et celles-ci sont particulièrement prenantes et intenses. La gestion de l'oxygène (pas plus de 3 minutes) rajoute un stress supplémentaire et on se retrouve parfois projeté dans des films cultes tels que Gravity, Ad Astra ou Interstellar.
Le début du jeu (après le décollage) se déroule en vue à la première personne, pendant des passages en apesanteur qui vont vous donner le tournis (littéralement !). Une fois arrivé sur la Lune, on repart en vue à la troisième personne et on remarque de suite que l'animation de votre avatar laisse à désirer. En effet celui-ci est pataud dans sa combinaison et semble flotter alors qu'on se trouve dans des endroits où la gravité a été recréée.
En vous enfonçant un peu plus dans les entrailles de la station, vous allez remettre en marche une unité ASE, un petit robot qui servait d'assistant aux colons. Il va devenir votre compagnon et se révéler très utile pour accéder à des lieux inaccessibles pour vous. D'une simple pression sur une touche, vous pourrez en prendre le contrôle et ainsi vous glissez dans des gaines d'aération pour activer un interrupteur derrière une porte fermée, par exemple. Il va vous permettre également de dévoiler des hologrammes qui retracent les dernières heures de la base lunaire.
Les puzzles sont, en règle générale, assez simples mais variés et s'inscrivent bien dans la logique de l'aventure. Et vous allez pouvoir, bien évidemment, faire une sortie sur le sol lunaire grâce à des véhicules. Ces phases m'ont remémoré de bons souvenirs passés sur Mass Effect mais elles sont malheureusement trop courtes...
Les défauts sont plutôt à chercher du côté technique. Outre l'animation du personnage, il y a pas mal de ralentissement (pas toujours au bon moment, notamment lors des séquences d'action), dus à des chutes de framerate, et des textures qui scintillent énormément et d'autres qui rappellent la PS2 (le passage souterrain en monorail m'a fait penser à Half Life quand même...).
Cette mission vous occupera environ 6-7 heures. On peut rajouter que le rythme est assez inégal, on passe trop rapidement de longs passages d'exploration à des phases de survie stressantes. Mais, bon, c'est sûrement ça la vie dans l'espace !
Si on passe l'éponge sur les carences graphiques et le manque de finitions, Deliver Us The Moon nous propose une épopée grandiose, intense et immersive qui donne envie d'en voir plus. Le contenu proposé ici est plus que correct au vu du prix (24.99€). Car oui, il faut soutenir ces petits studios indépendants qui nous proposent ces expériences, véritables bouffées d'oxygène parmi tous ces titres de plus en plus calibrés et qui se ressemblent tous.
Ce que j'ai aimé:
- Voyager dans l'espace et sur la Lune
- L'ambiance de films cultes
- Les énigmes simples et logiques qui font appel à votre sens de l'observation
- L'enquête avec documents et hologrammes à trouver
- Un beau jeu dans son ensemble
Ce que j'ai moins aimé:
- Quelques ralentissements
- Des textures qui scintillent
- Un manque de finition
- Un rythme inégal
Deliver Us The Moon est disponible depuis le 10 octobre 2019 sur PC et, depuis le 24 avril 2020, sur PS4 et XBox One, en version dématérialisée.
Des éditions Deluxe arriveront sur PS4, XBox One et Switch le 14 août 2020.
M4d_M4x
DISASTER REPORT 4 : SUMMER MEMORIES, notre test héroïque !
Le Japon est un pays sujet aux catastrophes naturelles. Nous avons en mémoire le tremblement de terre de Kobe en 1995 ou, plus récemment, le tsunami de Fukushima en 2011... Les Nippons se préparent du mieux qu'ils peuvent avec des batîments antisismiques et en formant les écoliers aux bons gestes à adopter en cas de tragédie, par exemple.
La colère de Mère Nature fait partie de la culture japonaise. Il n'est donc pas étonnant de voir ce type de production, jeu d'aventure/survie, naître.
Disaster Report 4 : Summer Memories (Zettai Zetsumei Toshi ou encore SOS: The Final Escape 4 Plus au Japon), à l'image du sujet qu'il traite, a connu un développement chaotique. Initialement prévu sur PS3, il a été reporté de nombreuses fois depuis le tsunami de 2011 et débarque, presque 9 plus tard, en Occident, après une sortie sur l'archipel en novembre 2019.
Que nous propose ce jeu ? Que ferez-vous face à la catastrophe ? Quel comportement adopterez-vous ?
Votre personnage décide de se rendre dans la grande métropole voisine lorsqu'un séisme très violent frappe la ville. Votre bus se couche sur la route. Vous en sortez tant bien que mal, grâce à l'aide d'autres survivants, et, en vous relevant, vous contemplez l'étendue des dégâts : buildings effondrés, rues éventrées, habitants hébétés...
CHOISIR POUR SURVIVRE
Vous allez le comprendre très vite mais vous allez devoir constamment faire des choix pour avancer. Alors que le bus chemine, on vous demande quel trait de caractère vous adopterez en cas de catastrophe : aideriez-vous les gens, protégeriez-vous ce qui vous est cher coûte que coûte ou ne penseriez-vous qu'à votre survie ?
Puis un créateur d'avatar, très sommaire, apparaît vous proposant de donner vie à votre personnage en choisissant seulement le sexe, la forme du visage, la coupe et la couleur des cheveux...
Une fois le tremblement de terre passé, vous vous retrouverez dans une zone délimitée par des batîments écroulés ou des glissements de terrain. Comme tous les survivants, vous vous sentez perdus. Vous errez parmi les décombres, sans trop savoir quoi faire, pas d'indications, pas de but...
Vous finissez par parlez aux personnes dans la rue et certaines vont vous demander de l'aide, un objet ou simplement vous raconter un morceau de leur vie.
Toutes ces interactions se font via des fenêtres de dialogues à choix multiples. Attention, il va falloir maîtriser l'anglais pour comprendre car le jeu ne propose qu'une traduction dans cette langue (dans les menus également) alors que les voix sont en japonais.
Ces rencontres sont primordiales pour avancer. Libre à vous de répondre par l'affirmative aux gens ou bien de les envoyer balader ! Ces actions génèreront des points moraux ou immoraux. Par contre, je cherche encore à quoi ceux-ci servent !
Dans la plupart des situations, vos choix auront un impact minime sur le scénario. Seulement certaines scènes pourront se dérouler différemment. Vous pourrez aussi vous lier avec certains PNJ, qui pourront vous suivre, ou pas, selon vos décisions.
Beaucoup de textes et de ligne de dialogues vous attendent, mais tout n'est pas intéressant.
LA CATASTROPHE TECHNIQUE
Vous allez aussi devoir gérer votre faim, votre soif, votre stress et votre envie d'aller aux toilettes...
Vous trouverez des épiceries encore ouvertes (le travail est au dessus de tout au Japon !) pour vous acheter de quoi vous rassasier. A vous aussi de dénicher des toilettes encore fonctionnelles. Et pour rétablir la jauge de stress, il faut se rendre à un point de sauvegarde, symbolisé par un point d'interrogation, et qui se trouve en général en début et fin de niveau.
Mais là encore, si vous n'y faites pas attention, cela n'aura aucune conséquence sur le gameplay. On se demande alors pourquoi avoir intégré ces données ?
Vous allez également subir de nombreuses répliques du séisme. Lorsque le grondement se fait sentir, il faudra vous trouver rapidement un abri et vous accroupir pour ne pas chuter au sol.
Clairement, Disaster Report 4 sort d'un autre âge. Les graphismes sont à peine dignes de la PS3...
Les textures sont très sommaires, tout comme les animations. Très peu d'interactions avec le décor sont possibles et les bruitages sont d'une autre époque. De nombreux temps de chargements rallongeront le rythme, déjà lent, du jeu.
On sent que les nombreux reports ont eu raisons des bonnes intentions qu'il y aurait pu y avoir. Beaucoup d'idées de gameplay ne sont pas abouties dues probablement au manque de moyens et de budget dont les équipes ont dû faire face.
Ce test a été réalisé sur la version PS4 mais la version Switch souffre de grosses chutes de framerate qui rendent l'expérience peu agréable parfois.
Une invitation au voyage
La technique ne fait pas tout et l'intérêt de Disaster Report 4 se situe ailleurs.
En effet, nous ne sommes pas dans un jeu hollywoodien à l'action frénétique, non... Le rythme est ici très posé. On se surprend parfois à flaner, observer le décor de cette ville certes sinistrée mais typique du Japon. Car oui le Pays Du Soleil Levant est une destination qui fascine, qui semble tellement éloignée de ce que nous connaissons. Pour certains, c'est le voyage d'une vie et là on peut toucher, un peu, ce rêve.
Notre aventure est aussi humaine, puisque vous rencontrerez une foule de personnes (environ 90) avec qui vous allez discuter, portez assistance ou simplement échanger un mot. Des survivants qui semblent livrés à eux-même, tant les autorités sont absentes pendant un long moment.
Certains personnages vont vous embarquer dans des situations vraiment farfelues parfois, mais tellement dans l'esprit japonais. Si vous êtes un fan de cette culture, vous ne pourrez qu'adhérer !
Vous vivrez des moments difficiles aussi entre rancoeurs de voisins, tentative de suicide, agression sexuelle et des gens qui ont tout perdu, que ce soit des proches ou leur maison, leur commerce. Vous vous rendrez compte que vous ne pourrez pas sauver tout le monde et que personne ne sort indemne d'une telle catastrophe.
Disaster Report 4 est un jeu donc plus profond qu'il n'y paraît avec, au travers de votre personnage, sa propension à vous interroger vous même sur le sens de la vie et ce que vous feriez si ça vous arrivait : un écho qui résonne avec ce que le monde vit en ce moment.
Les endroits visités sont variés, même s'ils sont tous urbains, et vous vous déplacez d'un bout à l'autre de la ville à la recherche d'un moyen de rentrer à la maison. Certains niveaux vous permettent de vous déplacer avec des véhicules, ce qui varie un peu les situations, notamment toute une phase en bateau pneumatique pendant laquelle il faudra venir en aide à des habitants coincés dans leurs appartements suite à la montée des eaux.
Il ne faudra pas hésiter à explorer votre environnement pour dénicher moult costumes et boussoles complètement délirantes (parce que le Japon!).
Allez faire un tour du côté du Store (du moins sur PS4) car pas loin d'une vingtaine de tenues sont disponibles gratuitement ainsi q'un épilogue assez long qui se déroule plusieurs mois après le tremblement et où l'on retourne dans la ville, qui panse ses plaies, pour retrouver des personnes croisées au cours de notre périple estival. Un mode VR est également de la partie.
Environ une quinzaine d'heures (épilogue compris) vous seront nécessaires pour boucler l'aventure.
Malgré un gros retard technique et un gameplay pas abouti, Disaster Report 4: Summer Memories arrive tout de même à vous capter par son ambiance singulière et son authenticité. Il s'en dégage une vraie personnalité. Le coeur du jeu réside dans l'interaction avec les survivants, l'exploration d'une métropole nipponne qui invite au voyage et un questionnement constant sur soi même.
Ce que j'ai aimé :
- le voyage vers une autre culture
- les choix de dialogues qui amènent des changements pour certaines scènes
- la variété des situations
- des PNJ crédibles à qui on a vraiment envie de venir en aide
- une ambiance japonaise très drôle
Ce que j'ai moins aimé :
- on se sait toujours ce qu'il faut faire
- un beau jeu... s'il était sorti sur PS2 !
- des temps de chargement incessants
- des idées de gameplay pas abouties (faim, soif, stress)
- des bruitages d'un autre temps
- des animations trop rigides
- pas de sous-titres en français, il faut maîtriser l'anglais
- des chutes de framerate énormes sur Switch
Disaster Report 4 : Summer Memories est disponible depuis le 07 avril 2020 sur PS4, Switch et PC (via Steam), en version physique et digitale.
DOOM ETERNAL : Notre test sans pitié !
On connait l'histoire d'amour de Bethesda pour les FPS, avec leurs nombreuses licences dans le genre telles que Fallout, Wolfenstein, Dishonored, Prey ou encore Rage. Ils nous reviennent, id Software à la baguette, en ce mois de mars, avec la licence Doom, 4 ans après un épisode 2016 en demi teinte. L'un des précurseurs du Fast FPS, dans les années 90', est-il de retour des Enfers ? La Bête est-elle réveillée ??
BIENVENUE EN ENFER
On retrouve donc le Slayer là où on l'avait laissé. Après avoir quitté Mars, il se dirige vers la Terre, envahie par des hordes de démons.
Doom n'a jamais brillé par son scénario, mais là un réel effort a été fait sur l'histoire. En effet, toute une mythologie, quasi biblique, tout un univers ont été crées. Le tout est appuyé par un codex bien fourni et pas avare en artworks et explications : pas mal de lecture vous attend pour ceux qui veulent en apprendre plus sur le pourquoi du comment, sur le Mal qui règne mais aussi sur les origines du Slayer... Mais je vous laisse le plaisir de la découverte !
Première impression visuelle, le jeu est beau ! Les effets de lumière et les reflets sont jolis, la direction artistique est soignée et on alterne les environnements variés, tantôt dans des sortes de palais en ruines, tantôt dans des stations spatiales et même dans l'espace. On se retrouvera également sur une Terre ravagée par les démons. Mention spéciale à La Forteresse, vaisseau qui prend la forme d'une cathédrale gothique, un des décors les plus réussis !
L'ambiance sonore est elle aussi réussie, avec une bande son métal et électro bien énervée qui colle parfaitement à l'esprit du jeu. Les bruitages sont également de qualité avec les sons des armes qui claquent et les cris des monstres, que l'on finit par reconnaître avant même de les voir apparaître à l'écran.
ÇA VA VITE, ÇA VA VITE, ÇA VA TROP VITE
Ma deuxième impression, c'est la vitesse ! Le jeu ne vous laisse aucun répit et il faut constamment être en mouvement pour ne pas mourir. On joue dans la même catégorie que Quake et Unreal Tournament, celle des Fast FPS.
Doom Eternal est un véritable défouloir et si vous avez des envies de meurtre sur vos voisins en ce moment, ça devrait vous calmer !!
La difficulté est croissante et augmente en même temps que vos skills et vos capacités s'améliorent. Les combats sont vraiment difficiles sur la fin et on est vite submergé par des vagues d'ennemis incessantes. On se demande parfois quand ça va s'arrêter. Il faut réagir très vite et être agile de ses doigts pour s'en sortir. Si tu bouges pas, t'es mort !
Voilà donc le coeur du gameplay: le stress permanent, le mouvement et la dextérité. Il va falloir également assimiler d'autres techniques pour survivre.
Tout d'abord, le Glory Kill : cette exécution très gore d'un ennemi, préalablement affaibli, va vous permettre de récupérer de la vie.
Ensuite, la tronçonneuse va vous faire gagner des munitions. Attention, il va falloir la recharger avec des bidons d'essence pour tuer les démons les plus forts.
Puis, vous pourrez utiliser votre Cracheur Ardent (lance-flammes d'épaule) sur vos ennemis pour qu'ils lâchent des plaques d'armure bien précieuses.
Voici un exemple dans la vidéo ci dessous.
Vous l'aurez compris, il va falloir varier les attaques mais il faudra aussi jongler entre pas mal d'armes.
Une dizaine seront à votre disposition et il faudra apprendre à toutes les maîtriser car les démons ont chacun leurs points faibles et une sensiblité à certaines armes. A part ces enf#!@ de maraudeurs, plus difficiles à battre que certains boss, qui ne peuvent être touchés qu'une demi seconde avant une attaque...
Votre arsenal est amené à évoluer puisque chaque arme dispose de deux modes de tir, qui pourront être améliorés ! On sent une vraie montée en puissance.
THE SLAYER AND THE TEMPLE OF DOOM
Pour pouvoir améliorer votre équipement, vous devrez explorer les niveaux de fond en comble. Ces derniers regorgent de secrets (vinyles pour la musique, codes de triche sous forme de disquettes, figurines POP! de démons à collectionner...) bien planqués dans des endroits pas faciles d'accès.
Dans ces niveaux étendus et verticaux, la carte vous sera très utile même si elle n'est pas toujours pratique.
Ces moments d'exploration sont d'ailleurs les seuls moments de calme mais il va falloir passer par des phases de plateforme... Si certaines sont plaisantes, la plupart sont frustrantes et énervantes car d'une difficulté inutile !! Il faudra souvent enchaîner double saut, ruée en avant et escalade d'une paroi. La coordination et le timing devront être parfaits pour ne pas tomber dans le vide et recommencer encore et encore...
De la plateforme dans un FPS est rarement une bonne idée...
A la fin de chaque stage, vous récupérerez une certaine somme d'XP, par rapport aux défis réussis, à votre taux d'exploration, etc... ce qui débloquera des éléments de personnalisation notamment (tenues pour le Slayer, skins d'armes...).
Entre les niveaux vous reviendrez régulièrement à La Forteresse, qui sert un peu de hub, où vous pourrez améliorer votre équipement, écouter vos musiques (OST des anciens jeux) et admirer votre collection d'armes et de figurines. Le fan service est présent et c'est appréciable pour les joueurs qui suivent la licence depuis ses débuts.
Le solo vous tiendra en haleine environ 20-25h sur un premier run.
Puis vous pourrez passer au mode multijoueurs, le Battlemode. Celui-ci est un peu particulier puisque vous choisissez de jouer le Slayer ou un démon.
Le joueur incarnant le Slayer se verra confronter à deux joueurs humains qui seront dans la peau de démons, et d'autres ennemis apparaîtront, eux contrôlés par l'IA, le tout dans une petite arène.
Le match se joue en 3 manches et, même s'il est plus costaud, il est difficile de survivre en tant que Slayer, à moins d'avoir des réflexes de Jedi !
A noter qu'un Pass année 1 est proposé et qu'il donnera lieu à deux extensions qui arriveront dans l'année.
La licence Doom revient en force avec cet opus, dans un festival de gore et de vitesse, avec un gameplay très frénétique et c'est bon !!! Malgré quelques petits défauts, comme la carte ou les phases de plateforme, l'aventure nous tient en alerte et la gameplay ne nous laisse pas nous endormir. La direction artistique et les effets font plaisir à la rétine tout au long de cette montée en puissance hardcore.
Bethesda maitrîse ce genre et nous propose un Doom Eternal de haute volée.
Ce que j'ai aimé:
- le gameplay bourrin mais varié
- l'effort effectué sur le scénario et la mythologie
- un jeu visuellement réussi avec une bande son qui l'est tout autant
- l'arsenal et les capacités évolutives qui confèrent une vraie montée en puissance
- l'exploration des niveaux
- le fan service
Ce que j'ai moins aimé:
- la carte pas toujours pratique à utiliser
- des phases de plateforme vraiment énervantes
- des combats vraiment difficiles sur la fin
- un multijoueur pas très intéressant
Doom Eternal est disponible depuis le 20 mars sur PS4, XBox One et PC, en version physique et digitale.
Je remercie Le Comptoir Du Jeu Vidéo de m'avoir confié un exemplaire du jeu et sans qui ce test n'aurait pas pu être possible. Allez voir son travail de passionné sur sa chaîne YouTube!
Notre test de Dreams : pensez, créez et vivez vos rêves !
Dreams est la dernière création sortie de l'imagination de Media Molecule, les développeurs de Little Big Planet et Tearaway. Après 4 ans de développement (annoncé à l'E3 2015) et presque 1 an d'Early Access, le jeu se dévoile enfin, et autant vous dire qu'il vous en faudra de l'imagination et de la créativité !
Dès le début, le jeu se veut comme un réseau social, en évolution perpétuelle grâce à de constantes mises à jour, défis, challenges, et bien sûr vos créations et celles des joueurs du monde entier. Tout est possible, que ce soit en terme de jeu bien sûr, mais aussi de musique, de peinture, de sculpture, de film...
Vous êtes alors appelé "rêveur", bienvenue dans le Dreamiverse !
Ce terrain de jeux et d'expérimentation sans fin tiendra t-il toutes ses promesses ?
LES PREMIERS PAS
L'aventure commence par le choix de votre "follet", une mignonne boule de poils, qui va vous servir de curseur à l'écran pour pouvoir manipuler, tirer, interagir avec des objets.
On remarque tout de suite que la direction artistique est soignée, colorée et cette impression ne va plus vous quitter !
S'en suit un didacticiel malin qui va vous apprendre les déplacements et les interactions de base. Vous avez le choix d'utiliser les sticks ou bien la détection de mouvements de la DualShock, une fonctionnalité quasiment pas utilisée sur les autres titres de la PS4. Cette méthode est d'ailleurs étonnament précise et agréable. Vous pouvez aussi utiliser les manettes Move, ce qui je pense sera la meilleure option.
Pour continuer, une voix vous invite à ôter vos doutes. Cette voix, c'est celle de Dream Queen, qui vous accueille dans le menu principal et sera votre guide pour ne pas vous perdre.
Vous aurez alors le choix entre le mode "Rêve Onirique" pour jouer ou le mode "Création de Rêve" pour créer.
On vous incite à explorer le premier mode et tester les jeux des "rêveurs" afin d'apprendre et de voir une bonne partie des possibilités qu'offre Dreams.
LE RÊVE D'ART
En guise de mode Histoire, nous sommes invités à parcourir "Le Rêve D'Art", jeu crée par les concepteurs (mais libre à vous d'aller explorer d'autres univers, j'y viendrai plus tard).
On va alors suivre l'histoire d'un musicien de jazz, cynique, sarcastique et en pleine dépression suite à un conflit avec ses amis et membres de son groupe. En proie à ses propres doutes, il va se réfugier dans ses rêves pour trouver la solution et les jouets de son enfance vont prendre vie.
Vous allez alterner entre plusieurs univers différents: jeu de plateforme 3D type Crash Bandicoot, jeu d'enquête "point and click" et même shooter 2D.
L'aventure est très agréable à jouer, avec du rythme, de la musique (mention spéciale aux scènes musicales vraiment hilarantes), une direction artistique magnifique, un gameplay simple et efficace. L'histoire se termine en 2-3 heures, sans grande difficulté, mais il y a pas mal de sphères à récupérer pour étoffer votre collection d'objets qui vont vous aider à construire vos créations plus tard.
On est d'autant plus bluffé que le jeu a entièrement été fabriqué à partir des outils proposés dans le mode "Création de Rêve" !
CRÉATEURS DE CONTENUS
Si vous souhaitez vous perdre dans la multitude de "rêves" mis en ligne, rendez-vous à l'accueil du "Voyage Onirique".
Telle l'interface de YouTube, vous vous retrouverez devant une légion de créations rangées par catégories, recommandations, sélections, popularité, tendances... Vous disposez également d'une barre de recherche et vous pourrez même vous abonner à des rêveurs que vous trouvez talentueux, et croyez-moi, il y en a !
Le jeu est à peine sorti depuis une semaine que certains ont déjà une maîtrise des outils impressionnante. Il y en a pour tous les goûts (jeux solo ou multi, recréation de scènes cultes de films, courts métrages, dessins...) et je reste subjugué par le travail de certains.
La communauté est très active et stimulée par des défis et des challenges constants, pour lesquels on peut participer et voter.
LA FABRIQUE À RÊVES
Si vous vous sentez l'âme d'un créateur, d'un artiste, vous pouvez vous lancer dans l'autre gros morceau de Dreams, à savoir le mode "Création De Rêve".
Guidé par la Reine des Rêves, vous allez suivre nombre de tutos pour apprendre à déplacer la caméra puis des objets pour, dans un premier temps, décorer votre espace d'accueil.
Puis c'est parti pour la création de votre univers: vous allez alors avoir à votre disposition une tonne d'outils, d'objets, de textures, de modes, d'animations, de sons.. Le catalogue est monstrueux!!
Rien ne vous empêche aussi de modifier ces assets, de créer vos propres sons, votre propre musique...
Pour vous aidez, vous pouvez vous rendre dans "L'Atelier des Rêves" où L'Architecte et Le Concepteur vous proposent pléthore de didacticiels et de cours sur l'art, la logique, le level design, la création de personnages, l'animation, le gameplay... comme si vous étiez dans un école de jeux vidéo.
Et le revers de la médaille est là ! En effet, il vous faudra consentir à un investissement personnel hautement chronophage si vous souhaitez parvenir à apercevoir toutes les possibilités créatives de Dreams.
Mais cela peut valoir le coup si vous êtes motivé et plein de bonnes idées. Il suffit de jeter un oeil sur le travail de certains rêveurs qui arrivent à reproduire des jeux comme Fallout 4, ou bien l'intro de Final Fantasy VII ou Metal Gear Solid, ou bien encore le début de Star Wars Episode 4... Les possibilités paraissent infinies !!
Une compatibilité VR aurait été la bienvenue même si elle est envisagée et devrait arriver un jour ou l'autre.
Petit rappel également, l'abonnement PS Plus n'est pas nécessaire pour pouvoir jouer aux créations des autres joueurs (à quelques exceptions près) mais vous ne pourrez pas exporter vos "rêves".
Que vous soyez simplement joueur ou artiste (ou les deux), le travail qu'a réalisé Media Molecule est colossale pour vous proposer cet incroyable outil de création vidéoludique. Des vocations vont sûrement naître tellement les possibilités sont, en apparence, sans fin. Grâce aux nombreux cours et tutos, l'apprentissage des techniques est bien pensé, même s'il paraît fastidieux. L'avenir de Dreams est maintenant, en grande partie, entre les mains des "rêveurs" et nul doute que l'on entendra encore parler de ce jeu dans le futur, au gré de la créativité des joueurs, qui n'aura cesse de nous étonner.
Ce que j'ai aimé:
- la direction artistique
- l'aspect communautaire
- "Le Rêve D'Art" touchant
- l'énorme catalogue d'outils de création mis à dispostion
- les possibilités infinies
Ce que j'ai moins aimé:
- la masse d'infos à emmagasiner (mais nécessaire...) pour apprendre la création
- pas de compatibilité VR pour le moment
- quelques petits soucis de caméra
- l'utilisation de la reconnaissance de mouvements pas toujours pratique en mode création
Dreams est disponible depuis le 14 février sur PS4 uniquement, en version physique et digitale.
Retrouvez ici les disponibilités du jeu
Ash Of Gods : Redemption - Notre Test
Ash of Gods: Redemption est un RPG tactique au tour par tour très inspiré de la série The Banner Saga. Visuellement le jeu est très beau, les musiques et les ambiances sonores sont également très réussies.
Le jeu combine à merveille l'aspect RPG au tour par tour mais également une histoire narrative riche et complexe à la fois. Tous les choix que nous ferons durant l'aventure auront un réel impact dans le jeu.
L'histoire du jeu est si riche, que dès le début nous recevons beaucoup d'informations et cela peut en rebuter quelques uns. Nous allons y aborder des sujets tels que l'amitié, la trahison, la haine, etc.....
Concernant les personnages, les principaux ou ceux de second plan, leurs rôles changent du tout au tout selon nos choix ou actions réalisées. En effet, un personnage important peut se retrouver très vite notre ennemi et vice versa.
Pour le gameplay, lors des combats, une grille s'affiche devant nous afin de mieux nous préparer pour les batailles. Nous pouvons réaliser des actions telles que se déplacer, attaquer, se défendre ou défendre un allié.
Lors des combats, nous avons le choix d'attaquer directement les points de vie ou l'énergie des ennemis. Le fait de s'attaquer à l'énergie permet de diminuer le champ d'action des ennemis ainsi que de réduire le plus possible le fait qu'ils utilisent leurs capacités. Un ennemi à court d'énergie va prendre deux fois plus de dégâts. Là encore nos différents choix impacteront directement l'issue du combat.
Trois modes de jeu s'offrent à nous ; Le mode histoire destiné aux joueurs qui s'intéressent plus à l'histoire du jeu et dont les combats sont automatiques avec des personnages puissants et des ressources supplémentaires. Le mode classique qui est le mode normal pour tous les joueurs et le mode homme de fer qui est le mode de difficulté le plus élevé ou il sera impossible de la modifier une fois la partie lancée.
Ce que j'ai aimé:
- Les graphismes,
- Les musiques,
- Les ambiances sonores,
- L'histoire,
- Nos choix ont un réel impact sur le déroulement du jeu.
Ce que je n'ai pas aimé:
- La réalisation de quelques personnages,
- Enormément de lecture,
- Trop "Banner Saga".
Ce test de Ash Of Gods : Redemption a été réalisé sur Xbox One X à partir d’une version offerte par l’éditeur.
Trailer de lancement
Caractéristiques principales :
- Un storytelling dense : Découvrez une histoire riche et imprévisible avec 3 personnages principaux disposant chacun d’un destin, d’une morale et de responsabilités qui leurs sont propres. La trame narrative du jeu est entièrement non-linéaire avec 7 fins complètement différentes sans aucun écran « Game Over ». Tous les personnages jouables et la plupart des PNJ peuvent mourir mais l’histoire se poursuivra même sans eux.
- Un système de combat au tour par tour performant : Si visuellement Ash of Gods suit la tradition du genre, le système de combat a été pensé pour enrichir l’expérience du joueur et le force à mettre en péril la vie des membres de son équipe pour espérer remporter la bataille.
- Un style artistique unique : Le monde fantastique et sombre d’Ash of Gods est une création incroyable avec de superbes personnages, tant en termes de scénario qu’au niveau de la direction artistique. Les animations de combat ont été créées à l’aide de la technologie de rotoscopie avec un acteur filmé pour relever image par image ses contours et recréer des animations 2D plus vraies que nature.
- Une bande-son signée Adam Scorupa : Toutes les chansons du jeu ont été écrites par Adam Scorupa et Krzysztof Wierzynkiewicz, deux célèbres compositeurs qui ont notamment participé à des projets tels que la série The Witcher, Painkiller, Call of Juarez, Eve Online ou Iron Harvest. Chaque morceau a été enregistré en direct par des musiciens professionnels, souvent avec des instruments traditionnels peu utilisés dans les enregistrements modernes. Toutes les chansons sont disponibles avec leurs couvertures, crédits et détails.
On en parle sur le serveur Discord !
Death Stranding - Notre Test
Death Stranding est un jeu vidéo développé par Kojima Productions et édité par Sony Interactive Entertainment.
C'est un jeu d’action en monde ouvert d’un genre totalement nouveau dans lequel notre mission est de reconnecter des villes isolées. Le jeu est conçu de sorte que tous les éléments, y compris l’histoire et le gameplay, soient connectés entre eux par le thème du lien. Mais ce n'est pas tout, en ce qui concerne l'histoire principale du jeu, celle-ci a été conçue de manière à nous poser beaucoup de questions et ce, du début à la fin.
Après un mystérieux événement surnaturel nommé le Death Stranding, l'humanité est réduite à quelques dizaines de milliers d'individus qui se terrent dans des abris. La Terre étant désormais hantée par des créatures spectrales appelées les échoués.
Nous incarnons Sam Porter Bridges, un porteur et notre job est de livrer des marchandises, du matériel ou des armes d'un point A à un point B et ce le plus méthodiquement possible. En effet, une fois la livraison effectuée, nous recevons une quantité de likes qui varie selon l'état de la marchandise, le temps pris pour effectuer la livraison, l'emprunt du trajet le plus court, etc...
Les premières heures de jeu sont déroutantes, et l'on apprend très vite que notre tout premier ennemi est l'environnement ! On doit d'abord s'assurer de ne pas dépasser la limite de poids des marchandises que nous transporterons, bien gérer la mise en place de celles-ci sur notre dos, nos jambes et nos bras sous peine de perdre l'équilibre trop souvent.
Dans notre équipement, nous avons également BB. Il s'agit d'un bébé qui se trouve dans une capsule et que nous garderons accroché à notre ventre. Il nous permet de pouvoir détecter les échoués et nous devrons prendre soin de lui comme le berçer afin de le calmer et de le faire cesser de pleurer.
Une fois équipé, il faut planifier le parcours à réaliser pour déterminer au mieux quel passage serait le plus facile à emprunter. En chemin, il faudra faire attention à l'équilibre pour éviter de chuter et ainsi abîmer la cargaison, faire attention à ne pas trébucher à cause d'un rocher ou d'une cavité, ou pire, tomber dans l'eau et perdre une partie de sa cargaison.
Death Stranding repose également sur l’entraide communautaire et le partage entre les joueurs. Une fois que vous avez relié une zone de jeu au réseau UCA, vous pouvez voir et utiliser les échelles, les cordes, les ponts et les abris créés par d’autres joueurs. Nous pouvons aussi participer en partageant et en aidant les autres. Il y a également le système du casier partagé dans lequel nous pouvons laisser des marchandises, armes et accessoires mais aussi nous servir dans ce qui a été laissé par les autres joueurs. Au final, tout cela fonctionne très bien et le concept est vraiment très intéressant.
En plus de l'environnement et des échoués, il y a également les MULES. Ce sont des humains qui ne souhaitent pas rejoindre les UCA. Ils sont violents et dangereux : si ils nous voient, ils nous attaquent.
Les MULES sont regroupées dans des zones indiquées en orange sur la carte. Ils vivent dans des tentes et possèdent une ou plusieurs caisses de marchandises que nous pouvons piller.
Plusieurs possibilités s'offrent à nous pour en venir à bout. Soit par l'infiltration et en utilisant notre lien pour les mettre hors d'état de nuire ou soit avec l'utilisation d'une arme non létale. Il est très important de ne pas les tuer car la mort d'autres humains génère plus d'échoués et peut engendrer une néantisation de toute la zone. Si jamais vous tuez un ennemi, je vous conseille d'aller porter le corps dans un incinérateur.
Pour résumer, Death Stranding est un jeu d'un nouveau genre avec un scénario qui tient la route et qui nous envoûte tout au long de l'aventure. Graphiquement, c'est un réel plaisir d'y jouer et de fouler les environnements tellement un soin particulier y a été apporté. Je me suis surpris à plusieurs reprises de m'arrêter juste pour contempler ce qui m'entourre. Concernant les musiques...quel régal pour les oreilles !
Pour venir au bout des 15 épisodes de l'aventure, comptez plus ou moins 40H en ligne droite et beaucoup plus si vous aimez fouiller ou obtenir des liens de niveau maximum dans les relais.
Ce que j'ai aimé:
- les graphismes
- Les musiques
- L'histoire qui risque fort de vous déconcerter à plusieurs reprises
- Le casting
- L'entraide en ligne, un concept génial
- L'univers
Ce que je n'ai pas aimé:
- Quelques soucis de collision
- Les boss qui sont épiques mais sans difficulté
- Les armes qui deviennent trop vite très puissantes donc plus de challenge
Death Stranding est disponible depuis le 8 novembre 2019 sur PS4.
Ce test de Death Stranding a été réalisé sur PS4 à partir d’une version offerte par l’éditeur.
Venez, on en parle sur le serveur Discord !
Citadel : Forged With Fire - Notre Test
Citadel : Forged With Fire est un jeu de rôle massivement multijoueurs et qui fait partie des jeux où il n'y a pas d'introduction ni d'explications pour vous guider. Vous êtes livrés à vous-même et vous progressez comme vous le souhaitez. Il pourrait également faire partie des jeux de survie.
Au début du jeu, après avoir créé votre personnage, vous arrivez dans un monde ouvert de type médiéval fantastique où le bien et le mal s'affrontent sans cesse.
Vous choisissez l’endroit parmi les trois proposés où vous souhaitez apparaître pour y être ensuite téléporté. Une fois arrivé, vous y trouverez des rochers spéciaux qui contiennent des indications. Je vous conseille de les consulter car dans un premier temps cela vous donne de l'expérience mais également des informations importantes sur le jeu.
En progressant dans l'histoire, vous obtenez des points d'expérience que vous pouvez utiliser pour augmenter la santé, le mana, les dommages et la taille de votre inventaire.
Egalement, vous devrez récolter énormément de ressources (bois, pierre, champignons, etc) afin de les utiliser soit pour vous nourrir, vous soigner ou même fabriquer des armes et des tenues.
Pour pouvoir fabriquer des équipements de plus en plus évolués, vous devrez construire votre habitation et y installer une forge, une table de couture, etc...
Comme tout bon MMORPG, vous aurez la possibilité d'aller taquiner les habitations des autres joueurs pour y voler des ressources ou alors, tout au contraire, l'entraide en équipe vous facilitera les constructions ou encore les combats pour tuer les ennemis les plus coriaces.
Ce que j'ai aimé :
- L'univers
- La facilité d'utilisation des sorts
- Une progression naturelle
- Le craft
- Le cycle jour/nuit
- Le bestiaire
Ce que je n'ai pas aimé :
- Personnage rigide
- Des villes un peu vides
- La modélisation des personnage
- Peu de monde sur les serveurs
Citadel: Forged With Fire est disponible depuis le 1er novembre 2019 sur PS4, Xbox et PC.
Ce test de Citadel: Forged With Fire a été réalisé sur Xbox One X à partir d’une version offerte par l’éditeur.
Disponibilités du jeu :
On en parle sur le serveur Discord !
Atelier Ryza : Ever Darkness and the Secret Hideout - Notre Test
Atelier Ryza : Ever Darkness and the Secret Hideout est un JRPG qui met en scène Ryzalin Staud, jeune fille qui va découvrir les rudiments de l'alchimie et se dresser face au mal qui menace son village.
Ryza est une nouvelle héroïne que nous découvrons pour la première fois dans la saga Atelier.
J'ai été séduit par la beauté des graphismes et on s'attache très vite à Ryza. C'est un très bon J-RPG en monde ouvert avec ses villes, ses villages, et ses cheminements en plaine ou en fôret favorisant la rencontre face aux ennemis nous permettant de gagner expérience et ingrédients.
Du point de vue des combats, ceux-ci se déroulent en tour par tour avec 2 ATB (Active Time Battle), une pour nous et une pour les ennemis. Nous avons la possibilité, à chaque tour, soit d'attaquer, se déplacer, lancer un sort, utiliser un objet ou changer de personnage.
En plus de cela, il y a une nouveauté, nous avons la possibilité de stocker des PA (Point d'Action) afin de monter de niveau en tactique. A chaque fois que nous obtenons 10 PA, cela nous fait 1 niveau supplémentaire de tactique ce qui nous permet de lancer plusieurs attaques consécutives et d'augmenter la puissance des sorts.
Ce que j'ai aimé:
- La durée de vie,
- Les graphismes,
- Le scénario,
- Le système de combat.
Ce que je n'ai pas aimé:
- L'aliasing,
- Certaines régions vides,
- Pas de version française.
Ce test de Atelier Ryza a été réalisé sur Playstation 4 à partir d’une version offerte par l’éditeur.
Le jeu est disponible depuis le 1er novembre 2019 sur Switch et PS4.